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| Andrei Sokolov: ‘They hid me from OSCE commission in a private apartment’
Andrei Sokolov, kidnapped six months ago while leaving a Ukrainian court, has returned to Russia
By Julia Polukhina, Novaya Gazeta
October 15: Russian citizen Andrei Sokolov came to the Dontesk People’s Republic (DPR) on December 4, 2014, where, in his own words, he had planned to engage in humanitarian aid. But on December 16, 2014, he mistakenly drove his car into a Ukrainian roadblock near Gorlovka, was formally arrested on December 29, and ended up in the Security Service of Ukraine (SBU) office in Mariupol. Sokolov was charged under Part. 1, Art. 258-3 of the Criminal Code of Ukraine (assistance to a terrorist organization). Solokov’s lawyer, Valery Avzhenko, argued that there was insufficient evidence to convict Sokolov, and the evidence that existed had been obtained in violation of the rules and requirements of the Code of Criminal Procedure.
| Right radicals attacked the lawyer in Odessa
On September 8 the Ukrainian fascists attacked the lawyer in a court house. This day the trial on the May’s massacre had to take place. On May 2, 2014 in Odessa as a result of clashes between fascists and supporters of federalization 48 people died, the majority from were them burned down alive in the Trade Unions Building. Now there is a trial of supporters of federalization while fascists, who killed dozens of inhabitants of Odessa, are not brought to trial. On this process the victims are judged as defendants.
One of supporters of federalization the defendant Valentin Vlasenko prior to the meeting communicated with his lawyer in the court yard, three fascists approached them and began to provoke the conflict. After a verbal sparring one of radicals applied a gas spray.
As a result of an incident Vlasenko suffered – he was hospitalized, besides, the lawyer also suffered.
The Vlasenko’s lawyer regards this incident as preventing of lawyer activity, as attack happened during communication of the lawyer with the client.
Passage à tabac, froid glacial: la vie dans les prisons secrètes de l’est de l’Ukraine
Des coups à répétition, un froid glacial, l’ablation d’un rein..: détenu secrètement pendant près de 600 jours par les forces ukrainiennes, Mykola Vakarouk a vécu un enfer, qu’il raconte dans un entretien à l’AFP.
Le jeune homme, qui porte les cicatrices de son ablation du rein, a été libéré fin juillet, à la suite de pressions exercées par les ONG Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), qui ont révélé dans un rapport l’existence de prisons secrètes tenues par les services de sécurité ukrainiens (SBU) dans l’est du pays.
Dans ce rapport publié en juillet, les deux ONG affirmaient également qu’aussi bien les forces ukrainiennes que les séparatistes prorusses se livraient à la torture et n’hésitaient pas à faire disparaître des civils dans l’Est.
La longue détention de Mykola Vakarouk a débuté le 9 décembre 2014. Le jeune homme de 34 ans affirme n’avoir jamais su pourquoi les forces de Kiev l’avaient arrêté dans sa ville d’Oukraïnsk, sous contrôle de l’armée ukrainienne, dans la région de Donetsk.
Assis sur une chaise, la main menottée à un radiateur, “l’interrogatoire a commencé. (…) Deux hommes en civil sont entrés lui et ont dit +Maintenant à chaque mauvaise réponse, tu recevras un coup dans la poitrine+”, raconte-t-il.
– ‘Prêt à être fusillé’ –
“J’étais prêt à être fusillé. On m’a tellement battu. Il n’y avait plus rien à battre”, dit-il.
Il explique qu’on l’a alors obligé à reconnaître qu’il “avait participé à des provocations contre les autorités ukrainiennes”. Pendant cinq jours, il a été détenu dans des conditions extrêmes.
“Je gelais dans une chambre qui faisait un mètre sur deux. (…) Même l’eau gelait là-bas”, décrit-il. “On ne me laissait pas aller aux toilettes. Les toilettes c’était une bouteille de 5 litres”, ajoute Mykola.
Il explique que son rein, qui avait reçu de graves coups, a terriblement souffert de ce froid. Lorsqu’on l’a transféré à Kharkiv, où se trouve, selon HRW et Amnesty, une prison secrète tenue par le SBU, il tenait “à peine sur (ses) jambes”.
Peu après, en mars 2015, il a dû être hospitalisé dans cette grande ville industrielle proche de l’Est séparatiste prorusse. On l’a alors obligé à se présenter sous une fausse identité, celle d’un habitant de Kharkiv, raconte-t-il.
Son pronostic vital étant engagé, c’est là qu’il a dû subir une ablation du rein.
Il est ensuite resté des mois en détention avant d’être libéré, contre toute attente, le 25 juillet 2016: “On nous a rendu nos papiers et 100 hryvnias (3,5 euros, ndlr)”, dit-il.
Le 25 juillet et le 2 août, 13 prisonniers détenus secrètement à Kharkiv par les forces ukrainiennes ont été libérés, affirment Amnesty et HRW, dans un rapport publié fin août.
– Cinq personnes encore détenues –
Ces libérations interviennent à la suite de la publication de leur précédent rapport dénonçant l’existence de ces prisons secrètes à Kharkiv, Kramatorsk, Izioum et Marioupol, dans l’est de l’Ukraine. Les ONG avaient alors appelé les pays occidentaux soutenant Kiev à faire pression pour mettre fin à ces pratiques.
Les ONG s?inquiétaient aussi du fait que les civils détenus avaient souvent été présentés comme des combattants afin d’être utilisés lors d’échanges de prisonniers de guerre entre les deux camps, ce qui “peut être assimilé à une prise d’otage et donc à un crime de guerre”, selon le rapport.
L’ONU avait déjà dénoncé en juillet de possibles “crimes de guerres” commis par les deux camps dans l’est de l’Ukraine, s’inquiétant notamment d’exécutions sommaires de civils.
Selon Amnesty et HRW, au moins cinq personnes restent secrètement détenues dans les prisons ukrainiennes.
“Nous appelons Kiev à prendre des mesures pour assurer (leur) libération” et “pour rendre justice et protéger” ceux qui en désormais besoin, a indiqué John Dalhuisen, directeur d’Amnesty International pour l’Europe et l’Asie centrale.
Selon les deux ONG, avant de libérer les prisonniers, les gardes ukrainiens les ont en effet “menacés de sévères représailles s’ils venaient à parler publiquement” de leur détention secrète.
Malgré ces menaces, Mykola Vakarouk ne veut pas rester dans l’ombre. Il a engagé un avocat et est rentré chez lui, à Oukraïnsk.
“Pourquoi je partirais d’ici?”, lance-il. “Mes parents sont enterrés ici, mes enfants sont nés ici”.
| Local council deputy from Ukraine spent 15 months in secret jail
People often disappear in Ukraine. Some of them were kidnapped by security services and accused of separatism. Kidnapped people are contained in special secret prisons. UN in the spring of 2016 condemned this practice, but Ukrainian security services have denied the existence of secret prisons. Meanwhile, one of the victims that have passed through this prison, recently gave an interview.
At the time of the kidnapping Konstantin Beskorovainy was a deputy city council in Konstantinovka, Donbas region. He was a member of the Communist Party of Ukraine. On 27 November he was kidnapped by unknowns. A few days later Beskorovainy found himself in a jail of SBU in Kharkov. In a cell measuring approximately 30 square meters there were 13 people. Employees of Ukrainian security services beat him and other prisoners. All the time, while Beskorovainy was in prison, the SBU denied the fact of his detention and his wife’s requests responded that it had no information of his imprisonment.
Officially deputy was suspected of intending to poison city ponds with cyanide. However, the trial has never begun. February 26, 2016 Beskorovainy was released with the condition not to tell anyone about the holding by the SBU. After the liberation the deputy was four months treated by doctors. And he will have even surgery in the future.
According Beskorovainy at the time of its release in the SBU Kharkov were at least more than 16 people detained.